Bulletin mentorat, nº 1

Le mentorat, c’est parti !

Au cours des dernières années, le renouvellement massif de la main-d’œuvre auquel la CSN est confrontée a fait ressortir l’importance d’assurer un transfert adéquat de connaissances dans l’ensemble des organisations.

C’est pourquoi lors du dernier renouvellement de la convention collective qui les lie, les partis ont convenu à la demande du STTCSN d’instaurer une démarche afin de favoriser l’intégration de la nouvelle génération de conseillères et de conseillers syndicaux au sein de nos équipes de travail. L’entente prévoit que la CSN mettra à la disposition des organisations affiliées et des services confédéraux la somme de 12 M$ afin de mettre en place une structure temporaire de mentorat qui permettra d’accompagner les nouvelles et les nouveaux salarié-es dans les premiers mois de leur embauche. Cette somme pourrait être majorée de 3 M$ supplémentaires sous certaines conditions.

La lettre d’entente prévoit également la création d’un comité paritaire sur le mentorat qui veillera à la gestion des sommes allouées au mentorat, à la nomination d’une ou d’un men- tor-e principal chargé de coordonner l’implantation du programme ainsi qu’à déterminer le nombre de mentor-es par organisation, en fonction d’une règle convenue tenant compte du nombre de nouvelles ou de nou- veaux salarié-es dans l’organisation.

Le mentorat est une façon belle et utile de donner aux nouvelles générations, de les accompagner dans le développement de leurs compétences et leur donner le goût du sa- voir. Être mentor-e, c’est permettre à quelqu’un d’améliorer ce qu’il souhaite développer chez lui. Alors que la relation de confiance qui s’installe permet à la personne qui est mentorée d’aller plus loin, de progresser, elle donne également l’occasion au mentor de contribuer à l’avance- ment de son équipe de travail. Mentorer, c’est être généreux ! C’est faire profiter de l’expérience. C’est aider la personne qui est mentoré-e à éliminer les options les moins bonnes et la laisser trouver les meilleures. C’est aussi faire en sorte qu’elle puisse progresser plus rapi- dement, voire qu’elle nous dépasse professionnellement.

« La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent. »

Mentorer, c’est aussi un énorme privilège, et ce, tant pour la ou le men- tor-e que pour la personne mentorée, qui en ressortent tous les deux grandis sur les plans professionnel et personnel. C’est une relation qui permet d’imaginer de nouvelles possibilités (pour soi, pour son équipe, pour son organisation) et de naviguer parmi l’incertitude et la complexité inhérentes aux défis que comporte notre rôle de conseillère ou de conseiller syndical. C’est une façon d’élargir nos perspectives, de confronter nos paradigmes afin d’évoluer vers une meilleure version de nous-mêmes.

Mentorer, c’est aussi inspirer. Les mentor-es les plus marquants seront celles et ceux qui seront une source d’inspiration pour leurs mentoré-es et qui choisiront de les accompagner plutôt que de leur imposer leur vi- sion de la vie. La ou le mentor-e sera la boussole de la personne qui est mentorée, mais c’est cette dernière qui déterminera le chemin à prendre pour se rendre dans la direction souhaiter. Car c’est en marchant que le marcheur fait son chemin.

Le 20 avril : un 5 à 7 pour rencontrer les mentors

Les mentor-es des différents services et organisations ont toutes et tous été nommés. Ils seront en formation à Montréal les 20 et 21 avril prochain. Nous profiterons de leur présence pour lancer officiellement le programme de mentorat en invitant l’ensemble des salarié-es, des dirigeantes et des dirigeants du mouvement à un 5 à 7 qui aura lieu le 20 avril prochain à l’atrium de la CSN à Montréal. Ce sera là également une occasion de fraterniser et d’échanger avec nos nouveaux collègues !

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