Marie-Ellen Tremblay, employée de bureau de la FIM à Baie-Comeau, ne s’ennuie pas une seconde depuis qu’elle a pris sa retraite, il y a un peu plus de deux ans. Entre un travail à temps partiel dans une pharmacie et la présence de sa grande famille, sa vie est toujours en mouvement. Mais quand elle parle de son cheval Jackson, on comprend à quel point Marie-Ellen se passionne pour les chevaux et pour tout ce qui vient avec ce mode de vie.
Marie-Ellen a adopté son premier cheval, Shetan, en 2009. Alors qu’elle ne gravitait pas dans cet univers auparavant, elle a su apprivoiser le domaine équestre en autodidacte. Elle a surtout observé d’autres cavalières et cavaliers et consulté des livres pour se familiariser avec le sujet. À présent, Marie-Ellen est l’heureuse propriétaire de Jackson, un fringant étalon de neuf ans pour qui elle a craqué alors qu’il n’avait que trois mois. Depuis l’automne dernier, Jackson et sa propriétaire ont assidûment repris l’entraînement avec une professeure, qui, paraît-il, a le don de parler aux chevaux. « Avoir un cheval et s’en occuper, c’est de l’ouvrage et ça demande pas mal de temps, mais l’agrément que ça procure prend vite le dessus sur les petits inconvénients », exprime avec entrain Marie-Ellen.
Les animaux, elle connaît. Marie-Ellen a deux chiens et trois chats à la maison. Avec les chevaux, c’est toutefois différent. « Cet animal est une force brute que tu ne peux pas runner comme tu veux. C’est un animal de fuite ; s’il n’est pas bien, il aura le réflexe de partir au galop. Mais la complicité qu’une personne peut développer avec cet animal est incroyable. Le cheval aime l’humain, alors la relation peut carrément devenir fusionnelle. Jackson, c’est mon bébé », confie Marie-Ellen.
Les chevaux ont créé énormément de bonheur dans l’existence de Marie-Ellen. Il y a tellement de notions à apprendre dans ce vaste domaine, qu’elle n’est pas près de s’ennuyer, notre cavalière. « Détenir un cheval, c’est une grande responsabilité et c’est pour la vie ! Ça doit être une vraie passion, sinon, t’es mieux de t’acheter un quatre-roues à la place », conseille en riant l’amoureuse des chevaux.