Passer en mode contemplatif

Julie Mercier, conseillère syndicale au Service des communications, a adhéré depuis de nombreuses années aux philosophies des peakbaggers, ces fanatiques de la randonnée qui cherchent à « collectionner » le plus de sommets possible. « Mais ces jours-ci, j’essaye de me détacher des chiffres », nous confie-t-elle.

Après avoir gravi les 46 sommets des Adirondacks et obtenu son badge des 46ers, la camarade s’est attaquée aux 48 sommets des montagnes blanches du New Hampshire. Et rendue là, il lui en manquait juste 21 pour rejoindre un groupe restreint de gens ayant franchi les 115 sommets de plus de 4000 pieds des Adirondacks, du New Hampshire, du Maine et du Vermont.

« La randonnée, tu peux en faire un objectif de compétition ou de contemplation. En vieillissant, j’essaye de me calmer le pompon un peu. C’est autre chose maintenant, c’est méditatif, une activité familiale à faire avec ma petite. C’est beau de toujours vouloir se dépasser, de tester ses limites physiques, de faire plus de kilomètres, plus de montées, mais c’est tout aussi beau de prendre son temps, d’écouter le vent et les oiseaux, d’admirer la douceur de la nature. »

Julie ne cache pas que son passage en mode contemplatif de la randonnée l’aide beaucoup dans ses fonctions de conseillère. « On travaille tellement fort dans notre quotidien et on est souvent en mode gogogo à 100 milles à l’heure. Il faut changer de rythme si l’on veut décrocher. Ça n’a pas de prix de courir après des papillons pendant une rando tranquille avec sa fille. »

Aux camarades qui aimeraient peut-être s’y mettre, elle nous conseille de commencer avec le Mont-Saint-Hilaire. « Il y a un petit feeling de montagne, pas trop de roche, pas trop accidentée. On voit Montréal. On voit les champs autour. C’est vraiment une belle première étape pour découvrir cette passion dévorante. »

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