Un sondage qui parle (et qui fait parler)

Un grand merci aux 107 membres du groupe II qui ont répondu au sondage sur la charge de travail. Leurs réponses, observations et réalités permettent de mieux comprendre les défis auxquels ils et elles font face au quotidien. Que ce soit les délais serrés, la collaboration ou encore la gestion de l’imprévisibilité, chaque aspect de leur travail a été mis en lumière. Voici les faits saillants qui ressortent des réponses.

Tout d’abord, parlons des délais. Près de 68 % des répondant·es mentionnent recevoir souvent des délais pour accomplir leur travail, mais un problème persiste : plus de la moitié (57 %) considèrent que ces délais sont souvent inadéquats. Une autre donnée intéressante, mais préoccupante, est que l’imprévisibilité fait partie de la réalité quotidienne pour 60 % d’entre eux et elles, allant même jusqu’à empiéter sur leurs pauses dîner. Clairement, jongler entre les priorités n’est pas qu’une simple expression, c’est une réalité bien concrète.

Côté collaboration, certains éléments sont encourageants. Une large majorité, soit 79 % des répondant·es, affirme avoir une très bonne relation avec leur équipe de travail. Cependant, pour une petite minorité (4 %), des tensions, particulièrement entre camarades EB, soulèvent des questions. Ce sont des aspects sur lesquels il faudra se pencher pour renforcer l’entraide et la solidarité au sein des équipes.

Quant à la charge de travail, les résultats révèlent certains impacts qui ne doivent pas être ignorés. En 2024, plusieurs ont ressenti les conséquences directes de cette surcharge : augmentation du stress (25 %), fatigue excessive (20 %), difficulté de concentration (19 %) et même irritabilité (20 %). Ces chiffres mettent en évidence l’importance de revoir les pratiques et de trouver des solutions pour améliorer le bien-être de l’ensemble des employé·es.

Finalement, le sondage met également en lumière des disparités selon les contextes de travail. Par exemple, celles et ceux travaillant auprès des élu·es sont plus susceptibles de ressentir une surcharge et de faire des heures supplémentaires. D’autres constats, comme l’importance d’un procédurier ou l’impact de l’ancienneté sur la gestion des tâches, permettent de cibler des pistes d’amélioration.

Ce sondage, mené de manière anonyme, constitue une base précieuse pour entamer des discussions constructives. L’ensemble des personnes qui ont pris le temps d’y participer, ainsi que les membres du comité employé·es de bureau, ainsi que Claude Demers et Diane Blanchet pour leur précieuse collaboration à l’analyse des résultats, sont chaleureusement remercié·es.

Les prochaines discussions à ce sujet auront lieu notamment lors du midi-causerie du 18 mars et du forum des employé·es de bureau prévu cet automne. Leurs idées et leurs voix seront essentielles pour continuer d’avancer ensemble.

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